
S’il n’est peut-être pas le meilleur des cocktails, l’Americano est certainement l’un des apéritifs les plus remarquables. Servi dans un petit tumbler cylindrique à la belle rigueur janséniste, il vous comblera par ses reflets nacrés et mordorés.
Suave, légèrement amer, l’Americano est décidément une merveille.
Pour ne rien gâter, il est quasiment inratable : moitié vermouth rouge, moitié Campari, deux glaçons bien secs, une rondelle de citron, un quartier d’orange et l’affaire est faite.
On lui connaît deux variantes : le Négroni, du nom du comte éponyme, qui, légèrement porté sur la bouteille tenait à ajouter un tiers de gin à la recette, et le Cardinale qui substitue le vermouth blanc dry au rouge.
Vous pourrez le déguster en pensant à la belle Claudia, en sueur lors de la scène finale de C’era una volta il West*. Mais je m’égare.
Recette de l’Americano
Dans un petit tumbler :
- 5/10e campari
- 5/10e vermouth rouge (Cinzano de préférence)
- un quartier d’orange, une tranche de citron, deux glaçons
* Il était une fois dans l’ouest bien évidemment…
Bourgeais
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J’en salive déjà!
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